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Résidence en collaboration avec Art Explora, dans le cadre du Festival Art Explora 2024

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ASTRIT ISMAILI
En résidence du 20 septembre au 20 octobre 2023

Les recherches récentes d'Astrit Ismaili s'articulent autour de la notion de “créativité limitée", en se référant à des figures personnelles et historiques qui utilisent la créativité pour surmonter les limites environnementales et sociopolitiques. Cette recherche est dérivée du développement de l’œuvre MISS (2019), qui a débuté par une performance et s’est prolongée par la production de son premier LP, un court métrage (en cours) et une série de dessins qui sera l'étape finale de ce cycle. Pendant cette résidence, Astrit Ismaili se focalisera sur la phase de pré-production d'un court métrage musical de science-fiction intitulé “The First Flower”, qui trace des correspondances entre le monde botanique et les communautés queer, identifiant des stratégies de résilience communes face aux menaces écologiques et politiques à venir.

Artiste, performeur·euse et chorégraphe, Astrit Ismaili est diplômé·e en performance de DasArts à Amsterdam et chargé·e de cours à l'Institute Art, Gender and Nature, à Bâle. Récipiendaire des bourses Mondriaan Established Artist en 2021 et du Young Visual Artists Awards en 2011, Astrit Ismaili a également été en résidence à l'ISCP à New York. Ses œuvres et performances ont été présentées au Stedelijk Museum à Amsterdam (2023), au KW Institute for Contemporary Art à Berlin (2022), à Manifesta 14 à Pristina (2022), au Neues Museum à Nuremberg (2022), à l'Impulstanz à Vienne (2021), à la Biennale d'Athènes (2021) au Salzburger Kunstverein (2020), au SALTS à Bâle (2018). Astrit Ismaili a co-organisé le projet de performance “Prishtinë - mon amour” et Lost & Found, une série d'événements où artistes, écrivains, scientifiques et musiciens sont invités à présenter des œuvres hybrides.

"Miss Kosovo", Astrit Ismaili, performance, GMK. Crédits : Atdhe Mulla

"LYNX", Astrit Ismaili, performance. Crédits : Atdhe Mulla

"Pink muscle", Astrit Ismaili & Magdalena Mitterhoffer, Central Fies. Crédits : Alessandro Sala