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LABOR ZERO LABOR
WWW.L-0-L.TV

GUERILLA TRANSMEDIA EN DIRECT, REJOIGNEZ-NOUS!!!
UN PROJET DE BENJAMIN VALENZA EN COLLABORATION AVEC TRIANGLE FRANCE

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PROGRAMME DU
VENDREDI 25 NOVEMBRE
DE 16H00 À 21H30, MARSEILLE (UTC+1 ALPHA)
LABOR ZERO LABOR
WWW.L-0-L.TV

16H00 - TELL'N'TALK
Benjamin Thorel en conversation avec Joachim Hamou

16H40 - LIVE PERFORMANCE
Arthur Eskenazi - "Note on Tv"

16H50 - PROGRAMME VIDÉO
Joseph Hannibal

17h30 - POÉSIE PLATEFORME
Jérôme Mauche invite Manuel Joseph & Motif R

18H30 - NOTE ON TVArthur Eskenazi

18H40 - PROGRAMME VIDÉO
Joseph Hannibal

19H30 - FICTION
Camille Dumond, Linda Woorwinde, Claire Van Lubbeek, Gitte
Hendrikx et Severine Heizmann - "Feeling Cafe"

20H00 - NOTE ON TV
Arthur Eskenazi

20H10 - PROGRAMME VIDÉO
Joseph Hannibal

20H30 - LIVE MUSIC
Simple Music TV feat Radiante Pourpre, Stella Dactyle et Taboulé
Nul - "Episode 04, Salon Stellaire"

21H00 - NOTE ON TV
Arthur Eskenazi

21H10 - PROGRAMME VIDÉO
Joseph Hannibal

21H30 - FICTION
Virgile Fraisse - "Episode 3 + Epilogue, Pragmatic Chaos"

16H00 - 21H00 : LIVE PERFORMANCE
Eva Barto - "Spreading news"

++ REPLAY LABOR ZERO LABOR
http://l-0-l.tv/replay

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PROGRAMME DU
MERCREDI 9 NOVEMBRE
DE 20H00 À 00H00, MARSEILLE (UTC+1 ALPHA)
LABOR ZERO LABOR
WWW.L-0-L.TV

PERFORMANCE EN DIRECT
Arthur Eskenazi - Notes on TV

PERFORMANCE EN DIRECT
Eva Barto - Spreading news

PERFORMANCE EN DIRECT
Simple Music TV - Episode 05, Home studio burglary

++PROGRAMME ET INTERLUDES AVEC : Sir Josef Hannibal infinite web televison archives

+++ REPLAY LABOR ZERO LABOR SPECIFICALY
http://l-0-l.tv/replay

++++ À VENIR LE MOIS PROCHAIN : Virgile Fraisse, Joachim Hamou, Benjamin Thorel, Simple Music TV, Camille Dumond, Gitte Hendrikx, Bianca Benenti, linda voorwinde, Claire van Lubeek, Séverine Heizmann, Sacha Beraud, Silent Stream Corporation, etc…

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PROGRAMME DU
VENDREDI 30 SEPTEMBRE
DE 16H À 20H, MARSEILLE (UTC+1 ALPHA)
LABOR ZERO LABOR
WWW.L-0-L.TV

16H00 - LIVE PERFORMANCE
Sara Sadik A.K.A Melissa Lacoste - "Un quart d'heure au CDI"

16H30 - LIVE PERFORMANCE
Buhlebezwe Siwani - "Busuku Benzolo"

17H00 - LIVE PERFORMANCE
Sara Sadik A.K.A Melissa Lacoste - "Un quart d'heure au CDI"

17H30 - LIVE PERFORMANCE
Very High Level School Performance (Lucien Bertolina, Emy Chauveau, Jackson David, Marius Guionnet, Diana Jureidini) - "Very High Level School Show"

18H00 - FICTION
Virgile Fraisse - "Pragmatic Chaos, Episode 1"

18H30 - LIVE PERFORMANCE / YOUTH PROGRAM
David Perreard - " The Emotidrone's Show"

19H00 - TALK N' TELL
Treize présents Videofreex' pirate TV Shows avec Skip Blumberg, Nancy Cain, Sibylle de Laurens Leny Lecointre et Pascaline Morincôme

19H45 - SIMPLE MUSIC TV - épisode 2, Police Department"

++PROGRAMME ET INTERLUDES AVEC : Helin Sahin & Motorola Beeper, Maurane Arbouz, Hugo Banayoun, Antonin Blanchard, Killian Cahier, Laurène Carmona, Teddy Coste, Gaillard De Navailles, Cyril Debon, Florent Dubois, Nicolas Moreau...

+++ PROJETS ET DIFFUSIONS À VENIR : Eva Barto, Antoine Bellini, Bianca Benenti, Sacha Béraud, Camille Dumond, Arthur Eskenazi, Violaine Fauchet, Haydée, Severine Heinzmann, Gitte Hendrikx, Kaiser Kraft, Leny Lecointre, Lou Masduraud,Guillaume Morel, Gaëtan Moret, Thien Ngoc-Rioufol, Anaëlle Tandeau de Marsac, Claire Van Lubeek, Linda Voorwinde, Beny Wagner & beaucoup d'autres !

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PROGRAMME DE LANCEMENT
26-27-28 AOÛT, MARSEILLE (UTC+1 ALPHA)
WWW.L-0-L.TV

Vendredi 26 août - LIVE de 18h à 22h

18h00 - LIVE performance par Hannah Weinberger (40 min)

19H15 - TELL’N’TALK:
Benjamin Thorel en conversation avec Maeve Connolly (30 min)

20H00 - LIVE performance par New Noveta (12 min)

21H00 - Simple Music Tv (40 min + 1H)

Samedi 27 août - LIVE de 14h à 19h

14H00 - TELL’N’TALK:
Benjamin Thorel en conversation avec Adeena Mey (40 min)

15H00 - POESIE PLATEFORME / FONDATION D’ENTREPRISE RICARD (1H)
PART 1 - Jérôme Mauche invites Amélie Giacomini et Laura Sellies
PART 2 - Jérôme Mauche invites Charles Pennequin

16H30 - LIVE performance par Richard John Jones (40 min)

17H45 - LIVE performance par Christian Falsnaes (40 min)
avec Emy Chauveau

18H30 - LIVE performance par Geo Wyeth (40 min)

Dimanche 28 août - LIVE de 14h à 19h

14H00 - TELL’N’TALK:
Benjamin Thorel en conversation avec Deborah Birch (30 min)

15H00 - SITCOM - Pragmatic Chaos by Virgile Fraisse (10 min)

15H10 - AUTOGESTION - No School But Your Love (50 min)

16H00 - SITCOM - Saga by David Perreard (10 min)

16H10 - AUTOGESTION - No School But Your Love (50 min)

17H00 - SITCOM - Pragmatic Chaos by Virgile Fraisse (10 min)

17H10 - PROGRAMME VIDEO Curaté par Benjamin Valenza (20 min)

17H30 - LIVE performance par Silent Stream Corporation

AU COURS DES TROIS JOURS DE LANCEMENT:

+ PROGRAMME VIDÉO CONÇU PAR : Marco Belfiore / Paul Becker, Juliet Carpenter, Sorawit Songsataya, Tahi Moore, Bertrand Dezoteaux, George Egerton-Warburton, Tyler Coburn, Janet Lilo, Francesco Pedraglio

PROGRAMME AU COURS DU LANCEMENT : Hannah Weinberger,New Noveta, Christian Falsnaes, Geo Wyeth, Richard John Jones, Virgile Fraisse, Emy Chauveau, Benjamin Thorel, Maeve Connolly, Deborah Birch, Amélie Giacomini and Laura Sellies, Charles Pennequin, Jérôme Mauche, Simple Music Tv & many others!

PROJET IVITÉ : POÉSIE PLATEFORME / FONDATION D’ENTREPRISE RICARD, BOOK TV

++ PROJETS ET DIFFUSIONS À VENIR : Hugo Banayoun, Eva Barto, Marco Belfiore, Hodeï Berasategui, Antonin Blanchard, Killian Cahier, Juliet Carpenter, Luna Cedron, Yann Chateigné, Tyler Coburn, Bertrand Dezoteux, Josépha Dollon, Jean Dupuis, Georges Egerton-Warburton, Arthur Eskenazi, Violaine Fauchet, Alice Fournier, Haydee, Kaiser Kraft, Céline Kopp, Emmanuelle Lainé, Alexandre Larcier, Leny Lecointre, Janet Lilo, Eric Mangion, Tahi Moore, Guillaume Morel, Gaëtant Moret, Thien Ngoc-Rioufol, Francesco Pedraglio / Paul Becker, David Perreard, Caterina Riva, Sara Sadik aka Melissa Lacoste, Sorawit Songstaya, Anaëlle Tandeau de Marsac, Beny Wagner …

Pour plus d'informations, télécharger le dossier de presse ici

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Circa 1980, Andy Kauffman n’hésite pas à introduire des écrans noirs au milieu de son émission de télévision « The Going-Too-Far-Corner ». Incompris des directeurs de la chaine qui redoutent la perte de spectateurs, il clôture l’émission par un « bye bye ! » suivit par l’irruption d’un plan qui mène le spectateur dans un salon de classe moyenne où un couple, posté devant une télévision débordant hors champ, se demandent : « Et il fait quoi maintenant ? » Ce à quoi la femme répond avec un geste invitant à dédramatiser « Oh, il joue avec le médium ! »

Si la télévision est encore à l’époque un objet matériel influençant l’orientation de l’espace domestique et reflétant en négatif l’organisation de notre temps de travail, le jeu dont il est question se situe déjà « entre les images* ». Cette formulation inventée par Raymond Bellour dix ans plus tard, qualifie la nature des nouvelles images produites par les médias de distribution comme un lieu de passage, un mouvement agissant entre l’immobilité propre à la peinture et la photographie, et le mouvement propre au cinéma et à la vidéo. Entre figuration et dispersion. À l’époque déjà, ce flux actif 24h/24 et 7j/7 dans les accélérateurs de diffusion que sont les moyens de transmission télévisuels s’impose au spectateur par sa particularité de lieu sans espace. Hier hertzien et aujourd’hui online, ce flux est plus que jamais impossible à saisir, ou à stopper. Il n’a ni début, ni fin, ni coordonnées géographiques, et face à lui, chacun d’entre nous devient à la fois écran de réception et émetteur… nous sommes mobiles, portables, intégrés, connectés, accélérés.

Dans cette accélération prédite par Raymond Bellour, et peut être afin d’éviter de laisser flotter l’information sans jamais ancrer le fond qui en relie les éléments, les nouveaux canaux de distribution sont situationnels : les contenus partagés sont liés à un compte utilisateur, ses préférences, son historique de navigation. Il semble toujours y avoir un modèle, une anecdote, une stratégie, un groupe derrière le contenu diffusé. En revanche, si le message est sans adresse, il n’est pas sans spécificité, car organisé par des écosystèmes dont la programmation algorithmique nous tend des pièges réguliers. Aujourd’hui, la moindre de nos activités ou de nos productions alimente un nombre grandissant d’algorithmes au point qu’il est vain de tenter de désigner ces écritures ou leur data. Cependant, au sein de cet espace marchand, la distance qu’imposait l’accès à la technologie pour le public s’est restreinte. Hier, la télécommande faisait de nous des programmateurs, situation renforcée dès lors que la télévision est devenue une entité transgenre dont la distribution doit être compatible à toutes les plateformes de diffusion. Aujourd’hui, au-delà de la programmation, l’accès à la production et au direct est largement accessible et regroupe une multiplicité de communautés amateurs, d’actions, d’attitudes, d’écriture non soumises à modération. Bellour le disait déjà : « tout, vraiment tout passe à la télévision*», tous type de contenu, artistique ou non, se fondent dans un même flux, visionnés au gré du désir du spectateur-programmateur.

En 2014, avec le projet « Performance Proletarians** », nous empruntions ce terme à Diedrich Diederichsen afin de désigner avec lui la nouvelle classe (créative) apparue avec les nouvelles conditions technologiques de circulation et de diffusion de contenu artistique. Une classe ne fonctionnant plus seulement en tant que « force de travail, mais en tant que force de vie, déployant les produits de son activité créative à travers un flux continu d'énergie, d’agilité, de charme, de talent. » Dans ces conditions dérégulées et dé-professionnalisées, la télévision n’est plus le négatif de notre temps de travail, elle est partout, en temps réel, dématérialisée. Puisque le médium est désormais à disposition, il est temps de jouer avec le message.

Aujourd’hui, nous pensons que le rapport des pratiques artistiques contemporaines aux nouveaux médias de masse ne peut plus exister dans les conditions d’extériorité encore envisageables dans un passé récent. Il s'agit désormais d’occuper cette position mainstream et amateur, de rejoindre les communautés existantes, d’imiter plutôt que d’opposer et d’y générer un espace où les artistes ne négocient pas uniquement un programme, mais prennent en charge la totalité d’un média télévisuel alternatif et y distribuent leur travail.

Ce média, c’est LABOR ZERO LABOR.

Se jouant des idées de « divertissement » et « d’événement » qui entourent l’image de la télévision en direct, ainsi que de la récente tension créée par les nouveaux réseaux sociaux de diffusion en direct, LABOR ZERO LABOR agit sur la façon dont cette diffusion peut changer notre compréhension de la culture de la prise de parole dans l’espace public.

Au delà des relations entre performance et technologie du divertissement, LABOR ZERO LABOR se concentre sur un écosystème lié à une communauté post-media avec sa propre autonomie, ses propres méthodes d’action en direct et son propre langage de programmation. Car dans le système néolibéral décrit par Diederichsen, chaque participant, quelque soit sa position, peut prendre part à la programmation. Il s’agit peut être de déterminer à nouveau un projet commun, des formes organiques et sociales alternatives, et de réanimer ce lien relationnel cher aux artistes qui dans les années 1990 étaient à la recherche de nouvelles répartitions de temps de travail et de temps libre. La télévision était alors envisagée comme un véritable dispositif de médiation sociale permettant un tissage relationnel et l’écriture d’une nouvelle narration. C’est la mise à disposition du médium qui devait permettre ce nouvel agencement social mutant. Aujourd’hui, dans un contexte de technologie accessible à tous et de travail dérégulé, nous souhaitons nous concentrer sur l’expérience de l’écran et générer une esthétique de façon collaborative et ouverte. Écrire un langage dans l’écriture, conscient du lâché prise qu’impose le jeu de l’algorithme.

Performances, talk shows, sitcoms, programmation vidéo, littéraire, musicale, poésie... Notre programme ne peut pas être écrit comme un manifeste. Car la force de la télévision, est liée depuis toujours « à sa capacité à générer une confusion entre la description et la prescription*** ». Cette confusion positive, ce lien qui permet de fondre les contenus entre eux, provient avant tout d’une forme de programmation partagée entre le producteur et le spectateur. Nous voyons la programmation quelque soit sa forme, celle de la télécommande, de l’écran, du navigateur, ou des algorithmes comme une prise de risque, une perte de contrôle positive, une écriture qui s’auto-génère.

Nous sommes tous programmateurs. Au sein de ce flux et de cette communauté, pas de rendez-vous, ni de grille, mais le choix de se connecter, de participer et de se déconnecter.

C’est cet enchevêtrement originel des contenus que nous envisageons comme le code spécifique de notre programmation. Au-delà d’un activisme menant à des considérations politiques pragmatiques, LABOR ZERO LABOR propose avant tout de défier les mécanismes de la télévision et de déployer le potentiel technique du médium pour une redistribution radicale de sa capacité de diffusion.

Chaque broadcast mené par LABOR ZERO LABOR est une affaire périlleuse et son apparition à l’écran semi-clandestine. C’est un divertissement proche d’une entreprise impossible : dans un lieu virtuel, sans espace, en accélération, mais qui réussit pourtant à émettre… Il est complexe de parler de média d’artistes sans dessiner la géographie presque quantique de ces lieux sans espaces, de tous ces projets, crashés contre le mur d’une économie précaire, ou simplement laissé en stand-by, comme ces programmes de nuits, refuges bien connus spectateurs qui dérivent jusqu’aux créneaux horaires impossibles. Et c’est pourtant là que se trouve ce non-lieu, dans des situations impossibles à raconter, à archiver, ou à formater… Plutôt que d’en parler occupons-le, produisons-le, programmons-le, réalisons-le et regardons-le sur LABOR ZERO LABOR !!!

* Raymond Bellour, « L’Entre-Images », Photo. Cinéma. Vidéo, La Différence, 1990, p. 33
** Diedrich Diederichsen, “On (Surplus) Value in Art”, 2008, Sternberg Press. Voir « Performance Proletarians », un projet de Lili Reynaud Dewar et Benjamin Valenza, Magasin CNAC, Grenoble, 2014.
*** Chus Martinez, “Television Atmosphere” in “Are you ready for TV”, MACBA / Centro Galego de Arte Contemporánea – CGAC
2010.


INFOS PRATIQUES

Produit et diffusé depuis la Friche la Belle de Mai jusqu’au 27 novembre.
L’accueil du studio TV conçu par Kaiser Kraft est situé au 4e étage de la tour panorama, ouvert pour information et casting figurants du mardi au vendredi de 14h à 19h, samedi et dimanche de 13h à 19h.
Accessible 24H/24H sur www.l-0-l.tv

Suite à son lancement, LABOR ZERO LABOR diffusera chaque mois 24H de programmes produits spécifiquement. Ces nouvelles productions alimenteront le flux de diffusion en direct disponible sur www.l-0-l.tv, 24h/24, 7j/7. Les webcast s’articuleront autour de six émissions principales, augmentés de contenus définis collectivement chaque mois et seront également disponibles en replay dans la section archive de la web TV.


PARTENAIRES

INSTITUTIONS- DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, Ville de Marseille, Pro Helvetia, École d'Enseignement Supérieur d'Art de Bordeaux
OPÉRATEURS CULTURELS - Friche la Belle de Mai, Mécènes du Sud
PRIVÉS - Caparol, Château Lacoste, Picto Mediterranée.
PRESSE - Code Magazine

Avec le généreux soutien de la Fondation d'entreprise Ricard



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Hannah Weinberger, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Hannah Weinberger, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Hannah Weinberger, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Hannah Weinberger, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue du talk show de Benjamin Thorel et Maeve Connolly, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue du talk show de Benjamin Thorel et Maeve Connolly, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue du talk show de Benjamin Thorel et Maeve Connolly, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de New Noveta, Triangle France.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de New Noveta, Triangle France.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de New Noveta, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Simple Music Experience, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Simple Music Experience, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Simple Music Experience, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Simple Music Experience, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Simple Music Experience, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Simple Music Experience, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Laura Sellies et Amélie Giacomini, Poésie Plateforme / Fondation d'entreprise Ricard, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Laura Sellies et Amélie Giacomini, Poésie Plateforme / Fondation d'entreprise Ricard, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Laura Sellies et Amélie Giacomini, Poésie Plateforme / Fondation d'entreprise Ricard, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Laura Sellies et Amélie Giacomini, Poésie Plateforme / Fondation d'entreprise Ricard, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Richard John Jones, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Richard John Jones, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Richard John Jones, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Richard John Jones, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Christian Falsnaes, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Christian Falsnaes, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Christian Falsnaes, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Christian Falsnaes, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Christian Falsnaes, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Geo Wyeth, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Geo Wyeth, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Geo Wyeth, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Geo Wyeth, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue de la performance de Geo Wyeth, Triangle France, Crédit Photo © Emmanuelle Lainé.



Labor Zero Labor, 2016, vue du tournage Pragmatic Choas par Virgile Fraisse, Triangle France, Crédit Photo © Marine Ricard



Labor Zero Labor, 2016, captation du sitcom Pragmatic Choas de Virgile Fraisse, Triangle France, Crédit Photo © Virgile Fraisse



Labor Zero Labor, 2016, vue du tournage Pragmatic Choas par Virgile Fraisse, Triangle France, Crédit Photo © Marine Ricard



Labor Zero Labor, 2016, captation du sitcom Pragmatic Choas de Virgile Fraisse, Triangle France, Crédit Photo © Virgile Fraisse